- [terminé] [hot] Pour se faire pardonner. feat Vera -

Le couloir semble interminable pour Gus. Puis il voit Vera et dans un élan poussé par la folie de son cœur il la prend dans ses bras. Se rendant compte qu'il ne peut y avoir qu'elle dans sa vie. Dans son cœur. Qu'il a assez perdu de temps, assez fait de connerie, il a même pris le mauvais chemin. Il est temps à présent qu'il se calme et qu'il fasse face à ce sentiment profond qu'il éprouve pour la belle cantatrice. Alors il la serre contre lui. L'embrasse avec audace, passion. Goûtant ses lèvres encore emprunt de la saveur du gâteau qu'il a fait. L'envie est là brûlant ses reins. Incendiant son être. Et la fébrilité de Vera dans cette étreinte lui assure que c'est partagé. Que leurs corps n'ont rien oublié de leurs joutes charnelle. De cette alchimie unique qui les lie depuis leur première rencontre et qui n'a cessé de se développer. Que l'amitié n'était qu'une part de ce qu'ils ressentent l'un pour l'autre. Aveuglé par d'autre préoccupation Gus n'avait pas réellement fait attention au message que lui délivrait son cœur dés qu'il était avec Vera. Et là tout devient clair. Il ne veut pas qu'elle lui échappe. Il la veut à lui. Pour lui. Pour tous les jours à venir. Toute sa vie. Il est prêt à se laisser porter par ce sentiment d'attachement, d'amour qui l'a jusqu'à présent effrayé. Au point qu'il s'est réfugié ailleurs sans prendre en compte ce qu'il voulait vraiment. L'instant est troublant. Il lui avoue son désir. Celui de retrouver son corps. De caresser sa peau. Comment résister alors qu'il la tient dans ses bras ? Tout contre son cœur. Et en plus il n'a pas envie de résister. A cet instant il n'y a que Vera qui lui importe. Le reste peut bien attendre. Le bateau peut bien couler.

Gus entraine la belle dans sa cabine. Cette cabine qui les a déjà hébergé dans le même lit, alors que le cuisinier avait perdu toute raison d'être sous l'abus de l'alcool. Mais là il est tout à fait lucide. Et conscient de tout ce qu'il fait, de tout ce qu'il dit. Il amène Vera sur le lit et doucement la barrière du tissu tombe, éveillant d'avantage le désir. Qui se lit dans leurs regards. Dans les frissons qui s'invitent sur leurs peau. Et dans la virilité de Gus qui se dresse prête à jouer de son pouvoir sur le corps de la belle. « Non tu ne rêves pas Vera. Je suis là et je ne vais plus te quitter. Je te veux dans ma vie. » Il la serre un peu plus et vu qu'elle lui a demandé de lui prouver que cette situation n'est pas un rêve il s'exécute. Ses doigts glissent sur sa peau, passent dans son dos. Libère sa poitrine qu'il vient caresser avec attention. Ses lèvres kidnappent celles de la belle. Leurs langues dansent avides de plaisirs plus insolents. Elles s'égarent dans le cou de la belle. Prenant le temps de savourer chaque parcelle de cette peau douce et frissonnante. Il sait que Vera n'a pas été caresser, embrasser depuis un bout de temps. Et lui n'a pas toucher le corps d'une femme depuis des mois. S'abandonnant qu'avec des hommes, et ses derniers temps que dans les bras d'Azka.

Gus de sa main essuie avec douceur la larme qui coule sur la joue de Vera. « Toi aussi tu m'as manqué. Terriblement manqué. » Il répond à son baiser alors que ses doigts papillonnent sur la peau de la belle, de sa belle. Faisant naître encore des frissons d'émotions. « Oui promis. On reste ensemble. Maintenant et à l'avenir. » Il pose des baisers sur ses paupières, sur son front, sur ses joues, sur son menton. Il s'enivre encore de son odeur, de sa saveur. Divine gourmandise qu'il n'a plus envie de laisser. Il regarde l'heure suite à la demande de la cantatrice. « J'ai encore deux heures. Ils ont mes directives en cuisine. Du coup je peux un peu m'attarder. Et une douche serait la bienvenue. » Il embrasse son épaule, sa gorge, ses seins, sentant encore la tempête du désir. Puis la belle parle de zipper sa robe de soirée. Elle le taquine même à ce sujet. « Tu ne peux pas prendre une personne quelconque. Il te faut un maître en la matière. Et quelqu'un qui restera sage au moment de l'acte. » Il plonge son regard dans le sien alors que  sa main remonte de ses reins vers sa nuque traçant le trajet de la fermeture éclair. « Je pense que je suis l'homme de la situation. Je sais rester sage quand il le faut. » Et il l'embrasse avant de la serrer contre lui. Ils peuvent encore profiter ils ont quelques minutes devant eux. Ce qui va leurs permettre de se savourer d'avantage.

Gus se montre à nouveau entreprenant, câlinant Vera de manière incendiaire, insolente et indécente. Ils finiront sous la douche ou des soupirs de plaisir s'enrouleront au bruit de l'eau qui coule. Puis il zippera sa robe. La dévorant du regard de l'homme désireux de la lui ôter. Et de l'aimer encore et encore. A chaque seconde. Il ira prendre son poste. Gâtera de ses mets les invités. Sous le regard attendri de Winston. Sous le regard aimant de Vera. Le gamin n'aura pas besoin de dessin pour comprendre que les deux êtres qu'il aime se sont retrouvés. Il y aura des applaudissements pour ce repas grandiose. Et puis la scène s'allumera et les vedettes viendront y mettre le feu de leurs voix. Gus ne quittera pas du regard la mère et l'enfant. Les chants feront battre son cœur et éveilleront une ribambelle de frissons. Les larmes couleront car l'émotion sera grande et intense. Une ovation s'en suivra. Remplissant la salle de bravo et de félicitations. Ils iront danser. Se frôlant avec dextérité. Ils boiront du champagne. Et puis ils s'éclipseront pour se retrouver seul au monde dans une de leur cabine. Ils iront sur la terrasse et leurs regards se perdront sur l'horizon immense de leurs cœurs et du bonheur à venir.